Cest donc dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences et Technologies de La Rochelle, plein à craquer que le préfet a réuni le 2 février, les élus, les « Responsables Sécurité », les professionnels de la route, les pompiers, les professionnels de la nuit et les éducateurs des jeunes de moins de 25 ans, les gendarmes, les policiers et Madame leLa sécurité, c`est l`affaire de tous n°21 PAGES SPÉCIALES Congrès Nantes 2012 ........................................... 7 > 11 Nouveau bureau exécutif ........................................................... 4 Infos congrès Beaune et régions ............................................. 5 PARTENARIATS AVEC L’ASTEE et L’AFE . ................................... 12 > 14 COLLOQUE AMF-ATTF NANTES 2012 Prévention des risques professionnels Les échanges ont été animés par Bruno LEPRAT, journaliste, et placés sous la présidence de Jacques PELISSARD président de l’Association des Maires de France excusé et représenté par Yves METAIREAU qui souligne l’intérêt du partenariat. Ce colloque a été l’occasion de nombreux et enrichissants échanges constructifs entre participants et intervenants. Ils ont, tant pour les élus que pour les techniciens contribué à la qualité de la séance. En ouverture Dominique MICHEL et Yves METAIREAU remercient les participants et mettent en exergue la nécessaire complémentarité entre les techniciens et les élus pour ce véritable enjeu que représente la mise en place d’une politique d’hygiène et de sécurité. Partenariats Colloque Nantes 2012 Retour sur le 44è congrès Infos congrès Bureau exécutif Édito Dominique MICHEL souligne que le couple technicien / élu doit permettre d’améliorer les situations. Ce colloque prolongeant les actions communes - se propose de faire le point sur les connaissances indispensables, les pistes d’actions envisageables et de prendre en compte l’expérience acquise, tant par les élus que par les techniciens - souvent agents de prévention et interfaces au quotidien entre les uns et les autres - les contraintes règlementaires mais aussi morales» et développer ainsi une ambiance porteuse de synergie de progrès dans nos collectivités. Collectivités responsabilité exposée ? Bruno Leprat Yves Métaireau Trois sortes de prévention Yves Métaireau, maire de La Baule, décrit les types de prévention recensés par l’organisation mondiale de la santé OMS > la prévention dite primaire», qui comprend tous les actes destinés à réduire les risques avant apparition et avant constat d’éventuelles conséquences. Cette prévention a pour but d’éliminer les risques à la source». > la prévention secondaire» qui, elle, comprend les actes destinés au dépistage des maladies en lien avec le travail, de préférence avant qu’elles ne se déclarent. Cette prévention veut aider les agents à faire face à l’exposition aux risques. Par exemple à La Baule, dans le cadre de notre réflexion sur le bien être et pour lutter contre les RPS en particulier, une assistance téléphonique psychologique» a été ouverte 24 h/24 pour écouter les agents sur le plan professionnel ou personnel». > la prévention tertiaire», enfin, qui comprend tous les actes destinés à limiter les effets des maladies professionnelles installées, à prévenir les rechutes» et à favoriser la réinsertion des salariés. Ce type de prévention est curatif, indique Yves Métaireau. Elle doit réduire et compenser les troubles dus à des risques que l’on n’a pas su ou pu éviter». Premier à ouvrir la réflexion, Luc Brunet, juriste à l’Observatoire SMACL des risques territoriaux, a indiqué que si la sécurité devait être considérée comme une priorité» dans les collectivités, leurs élus et managers devraient accepter qu’elle ait un coût formation des agents, matériel aux normes, organisation optimale du travail,etc». Il a ensuite signalé que la sécurité devait primer sur toute considération y compris les exigences de service public». À l’appui de son propos, une décision de tribunal correctionnel du 17 janvier 2004, jugeant que le principe de continuité de service public, mis en avant par une collectivité pour se défendre après la mort d’un de ses rippeurs lors d’une manœuvre de camion dans une impasse, n’implique pas que le service de ramassage soit assuré à la porte de chaque habitation et n’interdit pas que des regroupements soient aménagés». Après l’accident, a commenté Luc Brunet, la collectivité a ainsi décidé de ne plus desservir l’impasse et imposé aux usagers un point de ramassage au début de la rue». Enfin le juriste a recommandé aux collectivités, afin de ne pas voir leur responsabilité exposée, d’être intransigeantes» sur le respect des consignes de sécurité. L’employeur est tenu à une obligation de résultat. C’est dire qu’il doit fournir aux agents un matériel adapté et diffuser les consignes mais aussi s’assurer de leur effectivité». Et d’ajouter Si un agent ne met pas les équipements de sécurité à disposition, il doit être sanctionné. En cas d’accident, la collectivité pourra se retourner contre lui». Il conclut avec une recommandation préciser aux agents le Qui fait quoi» et le Qui est responsable de quoi». Cela nécessite de rédiger les procédures - et sortir de la culture de l’oral». Cela signifie aussi que la dimension sécurité» doit être intégrée dans les fiches de poste pour responsabiliser les acteurs». 8 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 L’ATTF adresse ses remerciements à tous ceux qui ont permis la réussite de ces journées, et en particulier aux animateurs et intervenants. Dominique MICHEL et Jean Paul TRUFFY les intervenants Dominique MICHEL Président de l’ATTF Yves METAIREAU Président de l’association des maires 44, maire de LA BAULE Luc BRUNETSMACL-Assurances Xavier SEGUETTECentre de gestion 44 Johan LEONIDEGroupama Gisèle GOYAC Maire adjointe VERTOU Laurent BERNARD Agent de prévention VERTOU Propos recueillis par Bruno Leprat La sécurité, c’est l’affaire de tous !» Luc Brunet Édito Bureau exécutif Infos congrès Retour sur le 44è congrès Colloque Nantes 2012 Partenariats Xavier Seguette Technicien préventeur au CDG 44, Xavier Seguette a quant à lui, indiqué que la prise de conscience est l’étape qui déclenche actions et formations». Et d’expliquer ce paradoxe un accident grave est souvent déclencheur d’actions, or les collectivités sont sensées intervenir en amont pour que l’accident n’arrive pas, et c’est souvent parce qu’il est arrivé que l’on nous demande d’intervenir». Le préventeur suggère que cette prise de conscience soit collective». La sécurité est l’affaire de tous !» sachant que du salarié à l’élu, chaque strate est impliquée, l’autorité territoriale disposant en outre, de ressources ayant une mission spécifique assistants et conseillers de prévention, agents chargés de missions d’inspection, membres du CT/CHSCT, médecin - et à l’extérieur, du CDG bien sûr». Comment articuler ces compétences ? Xavier Seguette propose que l’autorité territoriale impulse et affiche clairement» sa volonté - cela sera plus efficace que le discours d’un agent qui se débat pour sensibiliser ses collègues» - et qu’une structure soit dédiée, outillée du document unique pierre angulaire de toute démarche», afin que la prévention reste un domaine dynamique parcouru de démarches et de projets». Le représentant du CDG, enfin, a décrit les effets d’un accident Tout le monde est perdant. La victime, qui souffre de douleurs, d’un trauma psychologique ou de handicaps de la vie courante ; les collègues, qui sont désorientés par l’événement, et lors de l’absence de l’agent, doivent faire son travail, ou accueillir un remplaçant ; la collectivité, qui est confrontée à des réorganisations dans un contexte tendu, au coût de l’affaire, voire à des suites juridiques, des frais d’avocat, une médiatisation négative, etc». Johan Léonide Pragmatique, Xavier Seguette conclut en précisant que si la prévention est urgente» à diffuser plus amplement dans la FPT, elle prend du temps pour que les agents comprennent l’intérêt d’appliquer ces démarches. Il faut donc ne pas être trop ambitieux, et y aller pas à pas» les agents y adhéreront d’autant plus facilement». Le document unique outil clé» de la prévention Johan Léonide, ingénieur prévention chez Groupama, a souligné, lors d’un point sur le document unique que c’est l’ outil clé» de la prévention, la criticité du sujet. Aujourd’hui, au regard du contexte, réglementaire d’une part, économique et social réduction des coûts et des effectifs dans la FPT, vieillissement des agents, etc. d’autre part, les questions de santé et sécurité au travail deviennent un sujet d’actualité ; je les décris même comme primordiales, tant en matière de préservation des ressources humaines» que comme levier d’amélioration des conditions de travail». Pourtant les collectivités peinent à se lancer dans des démarches construites et suivies. Johan Léonide estime nécessaire d’expliquer aux élus qu’ils ne sont pas seuls. Une démarche demande des initiateurs, du temps et des compétences. Mais les collectivités ont des alliés ! Elles sont entourées d’acteurs qui peuvent les aider et accompagner les CDG, le CNFPT, le Fond national de Prévention, mais aussi les assureurs ou des prestataires spécialisés ergonomes, consultants en management, psychologues du travail et experts des RPS, etc. Ces profils doivent être bien choisis. Un préventeur interne est un catalyseur» et son implication doit être forte pour faire passer les messages». Il préfère toutefois élargir son propos Un autre facteur est capital à mes yeux c’est l’implication. Elle est indispensable, du niveau le plus haut de l’autorité territoriale pour ancrer» les actions dans les objectifs de la collectivité aux agents qui vivent les risques au quotidien, et sont les mieux positionnés pour donner le point de vue opérationnel». Johan Léonide pointe pour finir l’importance des régulateurs d’une démarche préventive au sein des collectivités les ACMO, devenus assistants et conseillers de prévention» par un décret de février 2012. 9 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 prévention des risques professionnels Expérience/Témoignage collectivité La ville de Vertou [22 000 habitants] se situe à quelques km de Nantes au sud ouest de l’agglomération et emploie 300 employés environ Parole d’élue > Gisèle Goyac Partenariats Colloque Nantes 2012 Retour sur le 44è congrès Infos congrès Bureau exécutif Édito Il s’agit d’un enjeu humain» Pourquoi défendre en interne ces postes d’assistants de prévention ex-ACMO, à l’heure où chaque collectivité s’interroge sur le meilleur emploi possible de ses ressources humaines ? Mais c’est la loi - et une bonne loi ! Depuis 2004, Vertou a deux agents assistants de prévention, et leur rôle est essentiel ; il est celui d’être à l’interface entre tous les rouages de la collectivité les élus, la direction générale, les encadrants, le service des ressources humaines et les agents. Ils sensibilisent à la problématique de la sécurité, donc à celle de la santé. J’apprécie leur vigilance pour explorer les causes des accidents, afin qu’ils ne se renouvellent pas, et en anticiper d’autres. De cette vigilance et de leurs analyses dépen- dent des aménagements de postes, des achats d’équipements ou la remise en cause de notre organisation auxquels je consens très volontiers. Quel message êtes-vous venue passer» aux techniciens territoriaux et à vos collègues élus présents à Nantes ? Je voulais témoigner de l’importance de ces questions de sécurité, afin qu’elles entrent ou perdurent dans les préoccupations des employeurs publics territoriaux. Il s’agit d’un enjeu humain, afin de prévenir les risques de tous genres, comportementaux et psycho-sociaux en particulier qui sont un genre croissant. Mais cette préoccupation sécuritaire» comporte aussi un enjeu financier. Moins d’accidents, cela se traduit sur l’absentéisme, donc sur l’efficience de notre collectivité - et en cela, cette préoccupation interne rejoint la gestion intelligente des fonds publics que nous devons à nos concitoyens. De quelle action passée ou de quel chantier en cours êtes-vous la plus fière ? Je ne veux pas isoler une action, car c’est la dynamique d’ensemble qui doit être soutenue, sa cohérence mais aussi les résultats qu’elle engendre forcément. Le travail est partenarial le Centre de gestion, la médecine du travail, tous les services ont contribué à la mise en place de notre document unique. Ce document est une étape clé dans l’appropriation d’une démarche par chaque agent, chaque chef de service. La sécurité est une chaîne, et tous les agents la composent. Le document unique invite à l’analyse des risques, à des actions correctives mais aussi à une prise de conscience que la santé au travail est un droit, et que la garantir appartient à une politique durable des ressources humaines. riches échanges entre intervenants et participants 10 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 COLLOQUE AMF-ATTF NANTES 2012 Parole d’ACMO Bien connaître les métiers de la collectivité Laurent Bernard est assistant de prévention ex-ACMO à Vertou. Nommé en 2004, il est en charge par ailleurs de la location des salles de la commune. Il témoigne de sa fonction Comment aurait-on pu l’éviter ? Telle est la question qu’un assistant de prévention AP, lorsqu’un accident survient, se pose et se re-pose». Laurent Bernard Gisèle Goyac Édito Bureau exécutif Infos congrès Retour sur le 44è congrès Colloque Nantes 2012 Partenariats C’est une fonction sensible que celle d’AP, très suivie - en principe - par les élus et les managers, également proche des agents. Il faut être volontaire, et je vois des collègues qui ont été nommés contre leur gré. Rien ne suivra la loi est respectée, mais sur le papier ! Cest aussi une fonction exigeante, qui demande de connaître les procédures et les métiers. De savoir écrire des synthèses et argumenter. D’être curieux. Et de susciter la confiance des agents. Car ils vont beaucoup nous voir, et parfois, nous troublerons leurs habitudes. Des fiches et des stages Si des élus ne sont pas convaincus de la nécessité d’une prévention, ils bloqueront toute décision équiper tels agents, modifier telle organisation, etc. Ce qui les sensibilise ? La peur d’être pris pour responsable d’un accident, bien sûr. Mais je crois plus à l’argument du bien-être des agents en sécurité, travaillent mieux et partent moins en congés maladie. C’est aussi un argument pour des élus employeurs. en tribune Je ne suis pas pour autant l’encyclopédie» de l’hygiène et la sécurité. Nous avons des stages, des fiches adressées par le CDG. Exemples de thèmes les nuisances sonores, travailler en hauteur ou élaguer en toute sécurité. À moi ensuite, de voir dans les services où réside le risque, et d’amener les agents à procéder autrement. Ce ne sont pas forcément des dépenses matérielles. Réorganiser une tournée de ramassage de poubelles ne coûte rien». en salle Pour en savoir plus... 11 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013
Malestroit La sécurité, c’est l’affaire de tous. A Malestroit (Morbihan), en ce début de saison estivale 2022, gendarmerie et police
Article réservé aux abonnés Mardyck. - Chaque année, plus de soixante salariés sur mille sont victimes d'un accident du travail. Les statistiques font état d'une lente diminution de ces accidents, notamment dans la sidérurgie, bien que les progrès restent lents. Sauf dans certaines usines comme celle d'Usinor-Mardyck Nord où le problème a été pris à bras-le-corps. A l'atelier " laminoirs ", on en est aux huit cent treizième jours sans accident. Au décapage, on a enregistré vingt-six mille heures de travail sans déplorer un blessé. Les affiches renouvelées chaque jour par les salariés sont là pour rappeler que l'usine s'est lancée dans une vaste campagne de sécurité qui porte ses fruits. Pour la troisième année consécutive, l'établissement a reçu la " coupe de la sécurité " décernée par la société. Affichage, campagne d'information, du médecin du travail à l'agent de maîtrise en passant par les salariés, la sécurité est devenue à Mardyck " l'affaire de tous ". La direction a tout d'abord organisé des " cercles de sécurité ". Plusieurs dizaines de réunions ont ainsi sensibilisé les ouvriers. Les campagnes se sont succédé, sur le bruit et l'alcoolisme par exemple. Les cercles de qualité et les groupes d'expression ont favorisé la prise de conscience sur la sécurité. Chaque accident fait d'autre part l'objet d'une enquête approfondie au cours de laquelle les causes sont exposées et les témoins entendus. " La sensibilisation des salariés à la sécurité est un véritable travail de fourmi, souligne Mme Brigitte Marc, médecin du travail à Usinor-Mardyck. Les salariés s'habituent au danger et le négligent. " Les résultats n'ont pas tardé à se faire sentir la moyenne nationale du taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail était de 66 pour 1 000 en 1982, selon la caisse nationale d'assurance-maladie, la sidérurgie française était à 65 et Usinor à 44 pour 1 000. En 1983, le taux de fréquence des accidents à Usinor était tombé à 34 pour une moyenne nationale de 62. A Mardyck, les résultats sont encore plus spectaculaires sur mille six cents salariés cent quatre-vingt-deux accidents ont été enregistrés en 1974, soixante-quinze en 1980, vingt-quatre en 1984. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.Enréalité, la sécurité est l’affaire de tous : chacun est responsable de sa sécurité et de celle des autres. Détaillons. Quelques chiffres. En 2014, 540 salariés ont perdu la vie au travail. Les CPAM ont enregistré 570 000 accidents du travail ayant entraîné un arrêt de travail de quatre jours et plus.
Par Jean-François LafittePublié le 07/09/2017 à 3h42 Sans sécurité, pas de pacte social ! La sécurité est un élément de l’attractivité d’un territoire, mais elle a un coût. Ensemble, continuons à rester vigilant », a déclaré, jeudi soir, à Labenne, le sous-préfet, Lucien Giudicelli, en guise de conclusion à la réception de tous les acteurs de la sécurité estivale. Organisé tous les ans par la municipalité au dernier jour du mois d’août, ce moment d’échange et de partage permet de dresser les premiers bilans de l’été. Comme à Capbreton, la veille, le capitaine de gendarmerie a apprécié le renfort saisonnier de 70 gendarmes, dont huit dans la commune de Labenne. Il n’a pas été en mesure de fournir un premier bilan chiffré, qui fera toutefois apparaître un accroissement des affaires judiciaires au vu d’une fréquentation en hausse, notamment durant le mois d’août. Il s’est félicité que les huit gendarmes en présence aient permis de répondre aux différentes sollicitations de la son côté, le commandant Piet, représentant le centre de secours, n’a pas souhaité s’exprimer, le bilan définitif n’étant pas encore arrêté. Seuls les trois CRS et les sept maîtres nageurs civils ont donné une copie chiffrée de leur bilan. 390 interventionsEn revisitant la plage labennaise au cours de l’hiver, l’océan a joué en leur faveur. Les grandes marées hivernales ont, en effet, aplani la grève, ce qui a eu pour effet la suppression des rouleaux de bord si dangereux. 390 interventions auprès de baigneurs ont été recensées, dont 20 ayant entraîné une évacuation. À ces chiffres, s’ajoutent 450 petits soins, un procès-verbal pour exhibition et une affaire judiciaire qui aurait pu se terminer de façon dramatique sans la vigilance des CRS. Le moment venu, le maire, Jean-Luc Delpuech, a remercié l’ensemble des acteurs pour leur action et leur a donné rendez-vous pour une nouvelle saison, au cours de laquelle l’accueil de la gendarmerie sera amélioré. D’ici là , la saison se poursuit jusqu’au 17 septembre sur la plage et bien plus tard ailleurs, avec l’espoir que l’été indien sera clément, pour la plus grande satisfaction des nombreux vacanciers encore attendus.
Lesprincipaux facteurs sont le non-port de la ceinture de sécurité soit 81 %, vitesse excessive ou inadaptée + 68 % et puis présenceBody Afin de développer en interne une culture de la santé et de la sécurité, le groupe coopératif Axéréal implique aujourd’hui l’ensemble de ses équipes dans une ambitieuse stratégie de prévention des accidents professionnels. Des silos de grains aux moulins, des usines de production d’aliments pour animaux aux malteries, c’est l’ensemble des entités d’Axéréal qui font aujourd’hui de la protection des salariés et des parties prenantes adhérents, clients… une priorité. Assurer la sécurité des femmes et des hommes qui travaillent au sein d’Axéréal est un prérequis pour l’ensemble de nos activités, affirme Romain Gallas, administrateur Axéréal. C’est pour cela que nous cherchons être proactifs sur le sujet ». Pour porter une telle ambition, une politique sécurité notamment a été mise en place il y a trois ans. Impulsée par la Direction, elle a permis de placer le sujet au rang des priorités stratégiques d’Axéréal. Un vrai élan a été donné », confirme Sébastien Richomme, responsable sécurité du pôle Agriculture & Filières. La sécurité est réellement l’affaire de tous, et l’élan porté se retrouve donc à tous les niveaux du groupe coopératif. Des points sur la sécurité sont par exemple régulièrement réalisés lors des comités de direction. Un comité sécurité réunit par d’ailleurs une fois par mois les directeurs de chaque Business Unit BU du pôle Agriculture & Filières chaîne du grain, meunerie, élevage. Cela permet des échanges constructifs sur les difficultés rencontrées, les démarches de progrès à mener… », poursuit Sébastien Richomme. Un partage des bonnes pratiques peut également être réalisé. Une dynamique proactive que l’on retrouve également chez Boortmalt, activité malt du groupe Axéréal. Chaque accident est évitable » La question de la sécurité est abordée au quotidien sur le terrain, grâce à un important travail de communication. Des animateurs sécurité terrain sont là pour aider les managers de proximité à avancer sur le sujet. Nous devons convaincre 100 % de nos collaborateurs que la sécurité est un prérequis à toute action. Il faut qu’ils aient conscience de l’importance de cette question et aient envie de se protéger », explique Sébastien Richomme. Pour accompagner la démarche, différentes initiatives ont été prises. C’est le cas par exemple de rituels comme les 5 minutes sécurité ». Plusieurs fois par semaine, les responsables locaux présentent le travail du jour à leurs équipes, les risques qui y sont liés et les moyens de s’en prémunir. Formations et sensibilisations sont par ailleurs régulièrement proposées pour permettre aux collaborateurs de développer les réflexes nécessaires à leur protection et celles des parties prenantes mesures de protection, signalement de toute situation à risque…. Des Rencontres sécurité terrain ont également été instituées pour améliorer les comportements du quotidien voir ci-dessous. La politique sécurité du groupe s’appuie sur un principe fondamental chaque accident est évitable. Pour preuve, l’expérience rappelle que la majorité de ces accidents sont imputables à l’organisation au comportement des personnes en présence. La communication portée par Axéréal met notamment l’accent sur les bonnes pratiques à adopter face à cinq risques majeurs les chutes de hauteur, les interventions en cellules, l’utilisation des engins de manutention chariots élévateurs…, les risques routiers et la question des troubles musculosquelettiques lombalgie, entorse…. En s’appuyant sur une sensibilisation au long cours des équipes mais aussi sur une analyse rigoureuse des incidents survenus, le groupe poursuit ainsi un objectif ambitieux le zéro accident. Des Rencontres sécurité terrain pour développer les bonnes pratiques De la farine au sol qui risque de faire glisser un collaborateur, un sac mal porté qui peut fragiliser le dos d’un salarié… Dans leur quotidien professionnel, les collaborateurs ne perçoivent pas toujours les risques induits par certaines situations. Tout l’objectif des Rencontres sécurité terrain est là détecter les comportements à risque, et réduire ainsi les accidents, en apportant un œil neuf sur des situations de travail. L’œil neuf, c’est celui porté par deux membres de l’encadrement qui vont étudier avec attention le travail d’un salarié, dans un esprit collaboratif et bienveillant. Après une dizaine de minutes d’observation, un dialogue constructif va se nouer sur le mode opératoire du collaborateur, afin de déterminer d’éventuelles pistes d’amélioration. Le port des EPI Equipements de protection individuelle a-t-il été respecté ? L’échelle utilisée était-elle la plus adaptée ? La zone de travail a-t-elle été nettoyée au bon moment ? Autant de points d’attention qui pourront être évoqués afin de faire progresser la sécurité sur le site et servir au plus grand nombre. Après avoir été lancées dans la branche Agriculture d’Axéréal, ces Rencontres ont été déployées au sein d’Axiane Meunerie en 2021. 200 collaborateurs de terrain bénéficient désormais deux fois par an d’une telle initiative, explique Laurent Gandouin, directeur industriel & supply chain chez Axiane Meunerie. 80 % de nos accidents sont liés à des chutes de plain-pied ou des ports de charge. Des bonnes pratiques peuvent permettre de les éviter. Nous disposons avec ces rencontres d’un bon moyen pour agir en ce sens ». Chaque rencontre permet aux collaborateurs de prendre quelques engagements simples pour faire progresser leur propre sécurité. La question des accidents est le plus souvent liée à une prise de conscience des risques », rappelle Laurent Gandouin. Dans le même temps, le manager peut relever quelques aménagements de postes à réaliser pour prévenir certains accidents, comme par exemple l’installation d’aspirateurs à chaque étage d’un bâtiment ou la mise en place de rangements dédiés aux outils du collaborateur ». Boortmalt une malterie construite sans aucun accident en Ethiopie Des réflexes de sécurité doivent être développés dans les actions du quotidien des collaborateurs du groupe. Mais il est également essentiel qu’ils soient adoptés dans le cadre de chantiers d’exception portés par la coopérative. C’est ce à quoi s’est attaché Boortmalt, le pôle malt international d’Axéréal, lors de la construction de sa première malterie africaine, en Ethiopie, entre 2018 et 2021. Située dans le parc industriel de Debre Birhan, cette unité de production a été édifiée en faisant de la sécurité et de la santé des travailleurs présents une priorité centrale. Pour porter cette ambition, nous nous sommes assurés d’avoir un responsable de la sécurité présent sur le chantier dès le premier jour de construction, et nous l’avons intégré durant toute la phase opérationnelle, explique Mauricio Corsi, Responsable sécurité, santé et environnement chez Boortmalt, filiale malt du groupe Axéréal, ce responsable sur place a accompagné la création de se site, en insufflant la culture de la sécurité Boortmalt ». De même, un suivi scrupuleux des mesures de santé et de sécurité en vigueur au sein du groupe, valant à l’échelle internationale, a été instauré. Elles ont été respectées en prenant soin, dans le même temps, de tenir compte des enjeux locaux. L’ensemble des mesures prises nous a permis de construire cette usine sans qu’aucun accident ne soit à déplorer », se satisfait Mauricio Corsi. Désormais opérationnelle, la malterie éthiopienne offre une capacité de tonnes, approvisionnée par des agriculteurs locaux.
Lasécurité est l'affaire de tous, il est important que les collaborateurs soient des acteurs responsables, en veillant à leur propre sécurité et à celles des autres. Veiligheid is een zaak van iedereen en het is belangrijk dat de werknemers deze verantwoordelijkheid voelen om voor hun eigen veiligheid en die van anderen te zorgen.
Les récents épisodes de hackage » de bases de données soit à des fins de remise de rançon, soit à des fins de piratage de fichiers d’entreprises, nous rappellent régulièrement que la donnée qui est au cœur des systèmes d’information est une valeur qu’il faut préserver. Jeanne Bossi-Malafosse, associée du cabinet Delsol Avocats. La sécurité est aujourd’hui au centre de la protection des données personnelles, et l’application prochaine, le 25 mai 2018 exactement, du nouveau Règlement européen sur la protection des données personnelles qui renforce les droits des citoyens sur leurs données, accentue les obligations en matière de sécurité des responsables de traitement. Au sein des entreprises et des organisations, la sécurité doit être un processus collectif et collaboratif défini sous la responsabilité des dirigeants et associant tous les acteurs. Le sujet de la sécurité des données à caractère personnel ne doit plus rester cantonné au seul étage de la direction des systèmes d’information. Le Règlement européen offre à cet effet de nouveaux outils pour gérer la politique de sécurité. Ainsi, à partir de la réalisation d’une analyse de risques appliquée aux traitements préalablement répertoriés, le responsable de traitement devra réaliser une étude d’impact lui permettant de mettre en place les mesures techniques et organisationnelles de nature en particulier à préserver la sécurité des données. Pour déterminer ces mesures adéquates, il doit être tenu compte de la nature particulière des données faisant l’objet du traitement et des risques présentés par la destruction, perte, altération ou divulgation éventuelle de celle-ci. L’adoption de codes de conduites ou de certifications propres à chaque secteur permettra d’aider le responsable de traitement à identifier ces mesures. Le règlement consacre également une place particulière à l’existence de garanties appropriées telles que le chiffrement ou la pseudonymisation comme participant à la sécurité des applications. Mais au-delà de ces dispositions, la sécurité reste avant tout l’affaire de chaque utilisateur et il convient d’appliquer certaines mesures de sécurité physique et logique désormais classiques – mais encore insuffisamment mises en œuvre. Peuvent être cités par exemple, les moyens d’identification et d’authentification qui incluent la définition d’une politique de gestion des mots de passe dynamique conformité aux règles posées par la CNIL pour leur composition[1], changements réguliers etc…, la gestion des habilitations de chaque utilisateur et son corollaire indispensable, le contrôle régulier de la traçabilité des accès, la sécurisation physique et logique des postes de travail locaux fermés et/ surveillés, pare-feux, antivirus et, pour les outils mobiles, chiffrement des données lors de leur transfert vers un système d’information, l’encadrement des activités de sous-traitance et en particulier de maintenance sur les systèmes, la définition d’une politique de sauvegarde assurant la restitution intègre des données. Telles sont quelques unes des mesures à mettre en œuvre dont l’effectivité permettraient de réduire de façon conséquente les risques d’intrusion. Notons également que le Règlement européen imposera demain au responsable de traitement de notifier l’existence d’une violation des données à caractère personnel à l’autorité de contrôle compétente dans les meilleurs délais et au plus tard 72 heures après en avoir pris connaissance. La sécurité des données, c’est aussi le respect des droits de la personne et la maîtrise qu’elle peut avoir de l’utilisation de ses données notion d’empowerment. Les individus restent les premiers concernés par la sécurité de leurs données soit à titre individuel, soit en tant que salarié ou employé au sein de l’organisation dans laquelle ils travaillent. Ils sont souvent les principaux acteurs de la sécurité de leurs données et surtout de l’effectivité de sa mise en œuvre quotidienne. Mais l’information sur ce qu’il est possible de faire ou de ne pas faire est souvent pour eux encore parcellaire ou inégale. Ainsi, au moment de partager ses données, l’utilisateur doit au préalable être informé et le consentement – lorsqu’il est exigé – ne doit être que l’aboutissement de cette information. Par exemple, s’agissant de l’utilisation et de l’analyse des données de navigation via les cookies, notamment à des fins de publicité comportementale, les utilisateurs doivent pouvoir contrôler l’utilisation qui est faite de leurs données de navigation sur internet en modifiant les paramètres de leur navigateur. La CNIL vient à cet égard dans sa récente délibération du 27 avril 2017, sanctionnant la société Facebook, de rappeler avec force les obligations des émetteurs de cookies ou de ceux qui utilisent l’information collectée par ce biais[2]. Le respect des droits d’accès et de communication, le nouveau droit à la portabilité des données inscrit dans le Règlement européen, sont autant d’obligations à la charge des responsables de traitement qui ne seront en mesure d’en garantir l’effectivité qu’en s’appuyant sur une politique de sécurité solide. Gageons que les nouvelles sanctions considérablement accrues par le texte européen, notamment en cas de rupture de confidentialité, constitueront une forte incitation pour les acteurs à faire du security by design. [1] Délibération n° 2017-012 du 19 janvier 2017 portant adoption d’une recommandation relative aux mots de passe [2] Délibération de la formation restreinte SAN –2017-006 du 27 Avril 2017 prononçant une sanction pécuniaire à l’encontre des sociétés FACEBOOK INC. et FACEBOOK IRELAND
Ali Kahlane plaide pour "La prise en compte de la cyber sécurité par l'ensemble des acteurs, au niveau de chaque continent, de chaque État, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen. "A travers le monde, pas une seule entreprise n’est à l’abri d’une cyber-attaque. En quoi consiste cette menace ?Une cyberattaque est un acte de malveillance qui peut cibler différents dispositifs informatiques. Cela peut être des ordinateurs, des serveurs ou toute intelligence matérielle et numérique tels que les smartphones ou tout objet connecté à Internet ou pas d’ailleurs. Il existe en fait quatre types de risques ou menaces la cybercriminalité, la déstabilisation, l’espionnage et le sabotage. Ces cyber risques affectent directement ou indirectement aussi bien les particuliers que les administrations et les et son pendant visible, le World Wide Web qui a beaucoup évolué au fil des ans, n’est plus le gentil réseau que l’on connaissait à ses débuts. Très vite de nombreux méchants personnages ont joué sur ses vulnérabilités pour attaquer les ordinateurs et tout ce qui s’y connecte. Dans un premier temps c’était surtout pour récupérer des données sensibles auprès d’utilisateurs imprudents, c’était la plus commune des menaces. Dans la plupart du temps, tout cela se faisait sans que la victime s’en rende compte, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Mais ça c’était avant. 60% des problèmes de cybersécurité dans l'entreprise, dans le monde viennent de l'intérieurComment ces pirates de l’informatique arrivent-ils à s’infiltrer aussi facilement dans l’entreprise via le net?L’Internet est un endroit fantastique pour communiquer pour s’informer ainsi que pour travailler. C’est l’une des innovations humaines qui a le plus radicalement changé jusqu’à notre façon de vivre. La quasi totalité de la population mondiale s’y connecte. Sur les 7,76 milliards d'humains sur Terre en 2020, près de 61% utilisent Internet alors que 65% d’entre eux possèdent un téléphone un an, le nombre d'utilisateurs du web s'est accru de près de 10 %, tandis que la population mondiale n'a progressé que de 1 %. Les réseaux sociaux ont eux aussi vu leur public s'accroître et comptent plus de 3,8 milliards d'adeptes, soit 49 % de l'humanité, dont plus de 50% y est connecté nuit et jour. L’Algérie n’est pas en reste avec ces plus plus de 26 millions de connectés à Internet 59% de la population dont 22 millions utilisent les réseaux sociaux avec 95% sur de connectés à Internet et d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux est un terrain propice pour tous les maliciels qui grouillent dans le cyber espace tel un capharnaüm de germes et de bactéries infectieux, numériques. Tout cela rend tout ordinateur ou dispositif connecté vulnérable. L’entreprise, encore plus que tout le reste à cause des dégâts que cela peut occasionner en très peu de temps et à moindre coût. Nous savons que 60% des problèmes de cybersécurité dans l’entreprise, dans le monde viennent de l’intérieur. Aucun appareil, aucune entreprise n'est à l'abri!En Algérie, cela peut dépasser les 80%. Cette différence de taux est dû au peu de sensibilisation des utilisateurs aux risques qu’ils comportent, à la méconnaissance ou à la non utilisation des outils de protection et de précaution aussi bien actifs que passifs. Mais pas que car, paradoxalement, l’instabilité de notre connexion, la faiblesse du débit internet associées au peu de numérisation des entreprises algériennes concourent à l’augmentation des cyberattaques et exacerbent la vulnérabilité de nos entreprises, qui ne sont pas ou très peu protégés face aux maliciels de tout bord. Les menaces de cyberattaques sont réelles et de plus en plus dangereuses, causant de grands peut aller du fait des employés indélicats ou imprudents dont la négligence est exploitée pour subtiliser des codes d’accès et compromettre des données ou des systèmes d’informations jusqu’aux attaques en bonne et due forme qui seraient effectuées par des professionnels pour eux-mêmes ou pour le compte de quelqu’un qui les rétribuent pour se sont les types de menaces auxquelles nous sommes confrontés Il existe de nombreuses menaces malveillantes pouvant se déclencher ou s’installer à tout moment et dans toutes les situations. Pour faire simple, on peut identifier au moins une dizaine de types menaces de cyberattaques pouvant être utilisées soit par des personnes réelles soit par des robots ou bots ou la combinaison des Algérie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la méconnaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutés à l'instabilité récurrente du réseau InternetEn Algérie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la méconnaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutés à l'instabilité récurrente du réseau InternetCes menaces sont les spams, Advertisement et Software ou publiciel, le cheval de Troie, les virus, les vers, le phishing ou hameçonnage, les logiciels espions ou spyware, les keyloggers ou encore KeyGrapbber, le pharming et, enfin le logiciel de sécurité de type Escroc ou Rogue security software Chacune de ces menaces est expliquée en détail dans un encarté.En Algérie l’entreprise est-elle outillée pour répondre à ces attaques? Y a-t-il une compréhension du risque par le chef d’ Loi n° 18-07 du 10 juin 2018 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel qui a été promulguée le 20 janvier 2020, complète et renforce l’arsenal juridique qui existait jusqu’à présent pour encadrer le domaine numérique et ses environnements. C’est un bon début pour mettre de l’ordre et mieux protéger le cyberespace ailleurs, nous devons reconnaître une carence manifeste de statistiques sur les dommages qu’occasionnent les cyber attaques et les maliciels d’une manière générale dans notre pays. Le manque d’implication de l’Etat dans la sensibilisation à la cybersécurité et surtout l’absence d’une politique nationale de cybersécurité rend toute analyse difficile. Il appartient maintenant aux institutions interpellés dans cette Loi de passer à l’action pour mettre en place les dispositions et dispositifs prévus. Notamment l’installation de celui relatif à la sécurité des systèmes d’information qui prévoit notamment l'élaboration d'une stratégie nationale en matière de sécurité des Systèmes d'information, incluant des investigations numériques en cas d'attaques cybernétiques ciblant les institutions nationales y compris les entreprises privés et publiques. Sans oublier la mise en opération le plus rapidement possible de l’Autorité nationale de protection des données personnelles. Des outils dont l’Algérie avait énormément besoin pour mieux protéger et promouvoir son économie numérique une demande en la matière de la part du chef d’entreprise algérienne? De même les compagnies d’assurance proposent-elles ce produit?Il faut poser la question à un professionnel des Assurances pour la deuxième partie de votre question. Par contre je peux dire que la confiance et la cybersécurité sont les deux piliers de l'entreprise de demain. Nous sommes dans une économie mondialisée, il est important de souligner que tout au long de l'histoire économique, c'est bien la confiance qui a contribué à favoriser l'éclosion de l'économie marchande. C'est donc la prise en compte de la cybersécurité par l'ensemble des acteurs - au niveau de chaque continent, de chaque État, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen - qui assurera l'émergence de l’économie numérique au niveau d’un pays. L’Algérie n’a jamais été aussi proche d’une bonne fenêtre de tir pour réussir sa transition recueillis par Meriem Chibane de la revue CNAPublié la première fois par la Revue du Conseil National des Assurances CNA, dans son dossier Cyber-Assurances, Page 18-21, mars 2020.JPXc.